Question récurrente : Puis-je faire des écarts quand je pratique la Méthode France Guillain® ?

Quand nous mettons en place dans notre quotidien une nouvelle hygiène de vie, dont une nutrition modifiée, on se demande souvent si nous pouvons faire des écarts ! À ce sujet, voici mon expérience.

Pouvons-nous faire des écarts ? La réponse est OUI et NON puis OUI ! Différents cas de figure se présentent.

France Guillain nous précise bien que nous pouvons pratiquer la Méthode 5 jours sur 7. C’est-à-dire que nous pouvons l’oublier 2 jours par semaine et pendant les vacances !

La nutrition préconisée par France n’est pas un régime, mais une hygiène de vie. Il n’y a pas de notion de durée. C’est-à-dire, que tous les conseils en lien avec la nutrition et les bains dérivatifs sont là pour nous permettre d’apporter à notre corps tous les éléments dont il a besoin pour fabriquer et faire circuler les graisses brunes, fonctionner correctement, se réparer et se régénérer. On se rend bien compte, que si nous voulons vieillir avec succès, il est souhaitable de pratiquer la Méthode sur la durée car « la présence des graisses brunes est un gage de bon fonctionnement du corps ! »¹

C’est justement cette idée de 5 jours/7 qui va nous permettre de tenir sur la durée, d’être flexible, et de garder une vie sociale. Donc OUI, quand nous pratiquons la Méthode, nous pouvons faire des écarts grâce à la première des 18 fonctions des graisses brunes associées aux bains dérivatifs : « Les graisses brunes chassent les graisses blanches et jaunes »² autrement dit, elles chassent le mauvais gras !

Je vous invite à lire le livre de France pour comprendre cette notion de bon gras et mauvais gras à travers l’histoire de la petite poule…

Tant que notre quotidien nous apporte des aliments nutritifs de haute qualité, variés, le moins transformés possible, préservés par de la cuisson douce… nous pouvons faire des écarts 2 jours /7 et pendant les vacances sans culpabiliser !!

Dans certains cas, comme ce fut le mien (état inflammatoire et spondylarthrite ankylosante ultra douloureuse), le corps est dans un tel état interne qu’il ne supportera pas d’écart, il est comme saturé prêt à déborder. Il va lui falloir un certain temps pour chasser ce mauvais gras, se nettoyer et se réparer.

J’ai démarré la Méthode fin avril 2015. J’ai retrouvé un corps fonctionnel en 10 mois (4 mois sans aucun résultat suivi de 6 mois d’améliorations hebdomadaires). Concernant les écarts, voici comment je m’y suis prise.

Dans un premier temps, les 2 premières années, afin d’optimiser la réussite de la Méthode, j’ai pris la décision de ne faire AUCUN écart. J’ai appliqué à la lettre la Méthode 7 jours sur 7. La première année, j’avais une motivation de guerrière, je voulais cette réussite, donc cela ne m’a pas posé de problème. Le seul problème peut être lié à l’entourage qui ne comprend pas cette inflexibilité. Problème qui me touche mais qui est vite réglé, ils ne sont pas là quand je n’arrive pas à m’asseoir sur les toilettes… La 2ème année, je récolte les fruits de la Méthode, j’ai retrouvé un corps fonctionnel… alors là, ma motivation pour pratiquer la Méthode 7 jours sur 7 est indéboulonnable !!! Ma motivation est hors norme, je n’en reviens pas moi-même !! Aucune envie de faire aucun écart, je suis trop heureuse de ma transformation !!

Et, je finis par m’habituer à mon corps fonctionnel, ça devient normal, banal… cette inflexibilité ne devient plus utile, la spondylarthrite fait partie du passé. Mais avant d’avoir envie de faire des écarts, j’ai surtout envie de ne plus me poser de questions, j’aimerais manger ce que je veux, quand je veux et comme je veux !!!

J’ai donc fait très attention. J’ai tout d’abord distingué les écarts en 2 catégories :

Les écarts qui ne me provoquent aucune douleur, ce sont des aliments « plaisir » et non des aliments « santé ».

Les écarts qui me provoquent d’énormes douleurs, comme le sucre de canne et les gâteaux, 2 à 3 jours après les avoir consommés pendant 1 semaine voire 10 jours.

Donc, la 3ème année je décide de réintroduire, non pas 2 jours /7, mais de temps en temps quand l’occasion se présente, de manière très occasionnelle, les aliments plaisir qui ne provoquent aucune douleur. C’est-à-dire que je réintroduis le vin, les aliments cuits à forte cuisson comme les frites (j’adooore ça !), des aliments industriels et certains jours, je ne me préoccupe pas de la composition du Miam ô 5. Ces écarts-là passent parfaitement bien et n’ont aucun effet sur mon corps tant qu’ils restent occasionnels !! Par contre une consommation quotidienne de certains produits industriels font réapparaître les douleurs !

Concernant les aliments qui me provoquent d’énormes douleurs, j’ai réalisé plusieurs tests la première année pour être sûre de cette conclusion avant de capituler face à ces écarts.

Par exemple, un petit peu de sucre me faisait un petit peu mal. Beaucoup de sucre me faisait extrêmement mal. Je me suis dit, ok, je peux gérer ce « un petit peu mal ». J’ai donc essayé de consommer un tout petit peu de sucre quotidiennement (carré de chocolat !)… et bien, ces « un petit peu mal » se sont accumulés au fil des jours jusqu’à atteindre une douleur extrêmement forte ! Mon corps ne pouvait pas gérer ces écarts. 15 ans de pathologie ne se modifient pas en 5 min.

Les douleurs étant dans ma mémoire, et pour optimiser la réussite de la Méthode, je n’ai donc fait aucun écart concernant les éléments déclencheurs de douleurs. Je ne mange donc aucun gâteau, aucun chocolat, aucun dessert… pas évident pour une gourmande comme moi. Mais quand je pèse dans la balance les contraintes de ne faire aucun écart et les contraintes de ne pas pouvoir marcher sans médicaments… j’ai vite fait le tour ! Ma rébellion interne ne dure pas longtemps ! Je l’accepte totalement et je le vis très bien. Je le vivais tellement bien, que je n’ai jamais retenté l’expérience, je n’avais pas le temps d’avoir mal !

Jusqu’à ce qu’un imprévu vienne « par hasard » chambouler mon quotidien pour m’annoncer une bonne nouvelle !

Début octobre 2020, j’ai dû emmener l’un de mes fils aux urgences pour se faire recoudre la tête (blessure de surfer !). Il était 11h, je n’avais pas mangé le matin, et j’attendais debout aux urgences… quand soudain je sens que mon corps a hyper faim, les premiers symptômes d’une hypoglycémie se font sentir. Je ne trouve que des gâteaux industriels à portée de main, des marbrés au chocolat dont la teneur en sucre est très conséquente. Je pèse le pour, le contre… et je mange 2 gâteaux avec cette curiosité de voir ce que cela aura pour effet.

J’ai eu le plaisir d’observer qu’aucune douleur n’est apparue, même la plus minime soit-elle. J’en ai profité pour approfondir cette expérience et me remettre en mode « testeuse » !

Tous les week end du mois d’octobre, j’ai renouvelé l’expérience en consommant 2 marbrés industriels. Durant tout ce mois, aucune douleur n’est apparue.

Mon anniversaire étant début novembre, j’en ai profité pour faire un test grandeur XXL. J’ai réalisé un gâteau au chocolat, de taille normale, cuit au four (autant faire l’expérience à fond !). J’ai consommé 1/3 du gâteau… je me suis fait plaisir !! Je n’ai eu AUCUNE douleur. À une certaine époque, ce genre de test aurait été extrêmement douloureux sur 15 jours.

À Noël et pour le réveillon du jour de l’an, j’ai consommé des gâteaux qui n’ont eu aucun effet douloureux. Mon corps peut enfin supporter ces écarts.

La Méthode France Guillain®, a d’abord permis à mon corps de retrouver un fonctionnement optimal, puis de pouvoir gérer des écarts sans que cela ne me nuise. Seulement, il faut de la patience, et laisser le temps faire les choses, laisser le temps au corps de se réparer et se régénérer afin qu’il soit capable de gérer les écarts. Il m’aura fallu 5 ans de pratique assidue et complète, 7 jours /7 pour m’autoriser des écarts sucrés. Tout ceci pour mon plus grand plaisir gustatif !

J’ai lourdement expérimenté l’impact d’un certain mode de vie sur mon corps. Si je veux vivre à 110% et vieillir avec succès, je sais que la Méthode de France Guillain® est ma clé. Et je suis heureuse de la mettre en pratique quotidiennement 7 jours sur 7 avec des écarts par ci par là !

Merci France.

¹ La Méthode, France GUILLAIN aux éditions du Rocher, p51

² La Méthode, France GUILLAIN aux éditions du Rocher, p59

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